Jean-Pierre POISSON
Après une formation de base à l'École des Arts Décoratifs à Nice, Jean-Pierre Poisson voyage durant de nombreuses années, d'Orient à l'Europe du Nord, d'Afrique aux Amériques2. Il s'imbibe des cultures locales et fréquente divers ateliers de peintres locaux comme Eugène Malonga considéré comme l'un des cinq fondateurs de la peinture congolaise.
Il utilise des pinceaux chinois pour calligraphie, héritage de plusieurs années de travail avec un peintre chinois, qui lui permettent de réaliser des effets très particuliers2. Son langage plastique est très personnel, contraste de transparences et d’épaisseurs, avec une large palette picturale. Il improvise sur la toile comme il aimait le faire au piano[réf. nécessaire], avec une complète liberté, dans l'émotion du moment. Il nous transporte dans des paysages incertains à la frontière de l'abstrait et du figuratif qui permettent des déchiffrements infinis.
Pierre Cornette de Saint Cyr, Commissaire-priseur, ex-Président du Palais de Tokyo (Musée d'Art Moderne de la ville de Paris) écrit dans le catalogue de la vente du 17 décembre 2012 où trois tableaux étaient mis en vente : « Dans une attirance presque instinctive pour la peinture de l'émotion, Jean-Pierre Poisson improvise ses gammes chromatiques et joue sur la toile comme il s'exprime au piano : avec grâce et spontanéité. Avec fièvre, jaillissent alors sur la toile, les émotions, sensibles et pures, dans l'éclat de leurs couleurs. Jean-Pierre Poisson voue à la lumière une fascination sans nuance...».
Il effectue régulièrement de nombreuses expositions en France et à l’étranger (New-York, Shanghai, Moscou, Miami, Florence, Tokyo, Monaco, Londres, etc.). Il a réalisé en 2003 une exposition personnelle exclusive a la Conférence Internationale Mediterranean Forum organisée par José María Aznar, Premier Ministre espagnol, à laquelle participaient les Chefs de Gouvernement des pays riverains de la Méditerranée.