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MACHRI

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Peintre belge, née en Suisse, le 13 août 1949.

 

Machri naît avec des pinceaux entre les doigts. En toile de fond : les montagnes du Valais suisse et le soleil d’août 1949.
Tout de suite, Machri découvre la magie de la peinture. Cette matière fascinante avec laquelle on peut “dire” tant de choses.
A 14 ans, elle entame des études artistiques à Bruxelles. Un parcours qu’elle complétera 4 ans plus tard par une spécialité en illustration.
Au début des années septante, l’artiste fonde les Ateliers Machri. Leur originalité ? Une méthode d’apprentissage qui replace la créativité de chacun au cœur de la peinture. Une approche qui va plus loin que la seule pratique académique d’un art.
1979 marque un tournant dans la carrière de Machri. Sa révélation par Mimi de Neef lui ouvre les portes du cercle très fermé des Naïfs de Belgique. Un style qu’elle ne cessera de développer. Jusqu’à s’en détacher avec la création d’une véritable “touche” Machri.
En 1982, la Galerie Tétra (Wavre) lui réclame son “Hôtel de ville”. Le Quartier Breughel expose ses études narquoises sur la ville de Bruxelles. Et la Galerie Lorelei, ses animaux farceurs. La presse, avec Le Soir, La Libre Belgique, La Dernière Heure, Le Drapeau Rouge, Vers l'Avenir, Femmes d'aujourd'hui, Het Laatste Nieuws,… révèle une première fois son talent au public.
Un an plus tard, la critique est à nouveau sous le charme. Et elle n’est pas la seule. Le regard que porte Machri sur le Brabant Wallon suscite l’enthousiasme. Ses tableaux s’exposent aux quatre coins de la Belgique ainsi qu’en Europe : Paris, Munster (Allemagne),…
Pour Paul CASO (Le Soir) comme pour le public, le talent, - le vrai -, est bien là. Avec sa passion créatrice. Et aussi sa technique.
En 1984, les toiles grandissent ; le coup de pinceau s'épanouit. Machri peint des "tableaux-bonheur" : le spectateur est transporté dans un monde où l'humour et la fraîcheur donnent le ton. "Vlan" parle de "L'école vu par les naifs". Machri expose "L'ange et la bête".

Les années qui suivent seront placées sous le signe de l’évolution. En 1989, "Le Monde médical" puis "Je vais construire" consacrent leurs colonnes à l’artiste. Les illustrations révèlent une peinture audacieuse, de plus en plus aboutie. Les lignes de force se dégagent, le cadrage se resserre et les couleurs éclatent.
La personnalité de Machri s'engage maintenant fermement. La solidité de son talent s'affirme. Sa production augmente. Désormais, elle se consacre tout entière à son art.
En 1992, Machri est invitée par la prestigieuse Luc de Broqueville Art Gallery, à Dallas (USA). C’est le début de la consécration. Les couleurs étonnantes jaillissent de ses toiles et provoquent l’engouement du public américain.
En 1993, les Ateliers Machri ont grandi. Leurs activités s’étendent. En plus de la peinture et du dessin, les élèves ont accès à des cours de sculpture, BD,… Le succès est au rendez-vous et les Ateliers Machri font école…
Durant toutes les années 90, l’artiste ne cesse de produire. On réclame ses œuvres pour de nombreuses expositions d’ensemble ou personnelles.
An 2000 : les couleurs sont arrivées à pleine maturité. Les formats se sont encore agrandis. Et la “touche” Machri s’est définitivement affirmée.

Aujourd'hui, elle ne cesse d'exposer : France, Lyon, Arles, Paris, Bruxelles ...

Capture d’écran 2020-08-04 à 12.28.12.
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