Danielle LE BRICQUIR
Je rends visible ce qui ne l'est pas.
Dans ma peinture, l'imagination, la métamorphose des formes et l'amour de la couleur célèbrent une fête baroque, un hymne à la vie très personnel.
Oeuvre de fiction, j'y convoque la magie de mon enfance, telle une force de libération que j'associe à la nostalgie de mes origines et aux contes celtes, dont les images se mêlent aux visions de lointaines cultures.
Je suis allée à la rencontre de ces cultures au Mexique, au Kenya, en Chine, au Japon, en Nouvelle Calédonie, au Vanuatu.
C'est ainsi que les grands mythes traversent mon travail figuratif.
Quant à l'humour, il n'est jamais loin. Il traduit une révolte face à notre destin.
Mais qui est dupe ? L'attrait du merveilleux et la poésie de mon univers masquent les envers de ma propre réalité et - telle une mise à distance - je chante la berceuse qui panse les plaies du monde.
Au pays d'Alice, que voit-on derrière le miroir ?
«Artistes Singuliers» : en France, en 2000, j’ai fait entrer ce mouvement dans le Salon d’Automne, ce grand salon historique de Paris. En 2004, j’ai organisé leur première exposition en Bretagne : «Etonnants créateurs». Puis, j’ai conduit ce groupe en Turquie, au Salon International d’Art Contemporain d’Istanbul.
Artiste présentée par la Galerie Art et Miss - Paris